Qui sommes-nous ?
Audrey Lanj Casas
Fondatrice et directrice de l'école
L’école a été compliquée pour moi.
Devoir rentrer dans un « moule », apprendre des choses dont je ne comprenais pas l’intérêt, suivre le troupeau…
Si je devais résumer ma scolarité, je dirais quatre mots : l’ennui, l’ennui, l’ennui et l’ennui ! Les minutes qui durent des heures, les heures qui durent des mois…
Et le problème quand on s’ennuie c’est qu’on ne fait rien de bien, alors on perd confiance en soi et tout devient difficile et douloureux.
Alors j’ai fait ce qu’il fallait pour passer de classe en classe et m’en débarrasser au plus vite. Et plus tard, j’ai réalisé qu’en fait, on passe sa vie d’enfant à attendre d’être adulte et sa vie d’adulte à vouloir retrouver l’insouciance de l’enfance !
Et je me suis dit : mais quand profite t-on de la vie dans tout ça ? N’y a t-il pas quelque chose à faire, créer, révolutionner, pour prendre plus de plaisir, apprécier les choses, les gens, bref être plus heureux ?
J’ai gardé ça dans un coin de ma tête… et je suis devenue artiste.
Auteure de chansons, interprète, voix off, et scénariste pour le cinéma, avec toujours cette quête de sens, comme un fil conducteur pour me guider...
Me guider vers une réflexion sur l’éducation et sur la conviction que rien ne changerait jamais si on ne repensait pas en profondeur l’enfant dans sa globalité.
Et puis, j’en ai eu deux, des enfants…
Quand notre fils, Simon, a eu trois ans, nous rêvions, avec son papa, de le faire rentrer dans une école alternative, mais l’école Montessori la plus proche affichait complet et les autres étaient beaucoup trop loin pour que ce soit gérable au quotidien.
Nous avons donc opté pour la petite école du quartier, à taille humaine et très chouette au demeurant.
La petite section s’est relativement bien passée, même si Simon traînait des pieds et répétait en boucle qu’il s’ennuyait. Mais c’est en moyenne section que les choses se sont vraiment gâtées.
A partir du retour des vacances de la Toussaint, notre fils s’est mis à faire de véritables crises d’angoisse chaque matin, au point de ne plus pouvoir mettre un pied à l’école.
Il a fait une phobie scolaire. A quatre ans !
Nous lui avons alors fait passer un test psychologique qui nous a révélé sa précocité (panique à bord, c’est quoi le mode d’emploi de ces enfants là ?!).
Et puis, une fois la tempête apaisée, il a fallu réfléchir à l’environnement qu’on voulait lui offrir pour qu’il exploite son potentiel et qu’il ait confiance en lui.
Plus que jamais convaincu que Montessori était l’approche idéale qui prendrait en compte sa spécificité et lui permettrait de s’épanouir à son rythme, nous avons recontacté les écoles les plus proches mais comme il arrivait en cours de cycle 3-6 ans, et qu’il en avait 4, nous n’avons trouvé de place nulle part.
Nous étions désespérés.
Entre temps j’ai découvert le merveilleux livre de Céline Alvarez « Les lois naturelles de l’enfant », j’ai vu le très beau documentaire « le maître est l’enfant » et j’ai dévoré bien sûr, les écrits si visionnaires, brillants et implacables de Maria Montessori. Ma décision était prise : il fallait que je crée ma propre école ! Il fallait faire de l’épreuve que nous traversions avec Simon un moteur pour construire, changer, avancer !
J’ai donc suivi une formation et puis je me suis intéressée à ce qui se faisait dans les écoles scandinaves pour élaborer l’approche qui me semblait la plus épanouissante et que je suis très heureuse de vous proposer aujourd’hui :
100% Montessori Bilingue,
Avec en plus,
- Une grande place à la dimension artistique
L’éveil à l’imaginaire et à la créativité, le théâtre, la musique, la danse… Afin que l’enfant développe tout ses potentiels, non plus seulement intellectuels mais aussi physiques et spirituels et qu’il acquiert le bien le plus précieux : la confiance en soi.
- Un enseignement quotidien du bonheur et de l’empathie.
Car finalement n’est-ce pas le plus important ?
Leur apprendre la gratitude, la confiance en soi, la générosité…
N’est-ce pas ce dont nous rêvons tous pour nos enfants ?
Qu’ils soient altruistes, bien avec les autres et bien dans leur peau pour leur permettre de devenir absolument qui ils veulent et de réaliser de grandes choses ?
Chaque journée à l’école Montessori Bilingue Paris 17, commence donc par un accueil sur une musique joyeuse et par des exercices où les enfants réfléchissent ensemble à ce que signifie être heureux, à ce pourquoi il peuvent être reconnaissant dans leur vie, à ce que leurs camarades possèdent comme qualités, à ce que chacun ressent de positif sur lui-même et sur le monde etc…
Il leur est proposé également des moments de yoga et de méditation afin qu’ils prennent conscience de toute la ressource qui est en eux et de la force extraordinaire qui sommeille dans chacune de leur cellule.
L’enfant est libre de se prêter au jeu ou non. S’il est concentré sur une activité ou qu’il n’a tout simplement pas envie, il n’y est jamais forcé.
Car Maria Montessori l’avait observé : l’envie est le seul et unique moteur de l’apprentissage.
Mais la liberté ne peut s’exercer que lorsque le cadre est solide et rassurant. Les règles de vie en société, dans le respect des autres, sont donc fondamentales.
J’ajoute que le lien affectif est, pour moi, un facteur essentiel à l’épanouissement de l’enfant. Nous l’avons tous expérimenté étant plus jeunes : combien de cours de piano ont tournés au cauchemar parce que le prof était tyrannique ?
Et combien, au contraire, de révélations avons nous eu en français ou en philosophie grâce à une prof hors du commun ?
C’est la raison pour laquelle j’ai choisi l’équipe pédagogique avec un soin immense, pour qu’elle soit aussi compétente que « maternante ».
Mon objectif est que chaque enfant soit reconnu comme un être spécifique et absolument unique, dans un cadre sécurisant.
Qu’il se sente écouté, respecté, valorisé.
Qu’il trouve des bras chaleureux quand il a besoin d’être réconforté.
Qu’il ait soif d’apprendre et de découvrir, à son rythme.
Qu’il créé des liens de fraternité et de coopération avec les autres enfants.
Qu’il intègre les apprentissages en riant et en s’amusant.
En un mot, qu’il soit heureux.